Avis du vol entre Dubai et Port Louis en classe Affaires avec Emirates

Fin de mon voyage au pays des kangourous et des koalas.

• 1. Mauritius MRU – Dubai DXB, Emirates Business
• 2. Dubai DXB - Singapour SIN, Singapore Airlines First
• 3. Singapour SIN – Sydney SYD, Singapore Airlines First
• 4. Sydney SYD - Ayers Rock AYQ, Virgin Australia Business
• 5. Ayers Rock AYQ – Alice Springs ASP, QantasLink Economy
• 6. Alice Springs ASP – Melbourne MEL, Qantas Economy
• 7. Melbourne MEL – Singapore SIN, Singapore Airlines First
• 8. Singapore SIN - Dubai DXB, Singapore Airlines First
• 9. Dubai DXB - Mauritius MRU, Emirates Business: C’EST ICI

Je suis arrivé de Singapour à 18 heures et le prochain vol n’est pas prévu avant quatre heures du matin. J’ai donc dix heures devant moi à Dubaï. C’est bien peu comparé à ce qu’attend d’habitude mogoy aux Emirates lounges, mais plusieurs raisons ont fait que j’ai préféré privilégier une chambre d’hôtel dans la zone aéroportuaire:
- j’avais des bagages en soute et je ne savais pas si les agents au check-in allaient pouvoir ou non m’enregistrer aussi tôt. Quitte à devoir les garder, autant attendre directement à l’hôtel
- avec le décalage horaire, j’allais inévitablement dormir avant de monter dans l’avion. Ne voyageant pas cette fois-ci en First Class, je ne voyais pas me reposer dans un endroit calme comme le fait si bien mogoy à chaque fois qu’il vient « squatter » le First Class Lounge.
- j’avais trouvé sur le web un tarif assez abordable (mais non modifiable et non remboursable) au Holiday Inn Express du coin
- et enfin, pas des moindres, je ne voulais pas payer des royalties à mogoy. Squatter le lounge et manger comme à la soupe populaire m’aurait coûté bien plus que le prix payé pour la chambre d’hôtel. Sans rancune, Quentin (LOL)
L’hôtel propose un service de navette de et vers l’aéroport mais je cède à la facilité en montant dans un taxi, quitte à ce que le chauffeur râle. Il fait bien trop chaud dehors. Après une bonne douche et une bonne grosse sieste, retour au terminal 3 peu avant une heure du matin. J’emprunte cette fois-ci la navette de l’hôtel. Si elle est gratuite, elle n’est cependant pas très pratique car elle me dépose au niveau Arrivées situé au rez-de-chaussée, bien loin de l’entrée réservée aux passagers haute contribution. Comme si les passagers Business et First n’avaient pas le droit de dormir dans un hôtel trois étoiles.
Après une bonne quinzaine de minutes de marche à devoir traverser le terminal et monter au niveau supérieur sans chariot, j’arrive en sueurs devant cette entrée, non sans demander plusieurs fois ma direction aux employés de l’aéroport.

Ce n’est pas le luxe super ostentatoire mais ça reste clinquant

Je me dirige vers le premier comptoir Business disponible

Je suis en possession d’un billet Air Mauritius, le vol est effectué en code-share sur un avion EK et pourtant l’agente Emirates ne parvient pas à trouver mon dossier sur son ordinateur. Je lui tends mon ETKT mais elle fait toujours la moue. Rien n’y fait: PNR, numéro du billet. Elle ne trouve toujours pas mon nom.
Au bout de cinq minutes à pianoter sur son clavier, Marylou me tend finalement la carte d’embarquement et les reçus bagages, sans pour autant dire mot ou me donner la raison de cette attente. Même si elle est polie, elle est à peine souriante. Je pense qu’elle a bien besoin d’aller au lit.
Il y a de nombreux comptoirs Business.

Mogoy nous l’a écrit plusieurs fois, et je vous le confirme encore ici, il n’y a pas grand chose à faire côté landside une fois qu’on a enregistré. Donc passage PAF puis PIF sans grande attente. D’habitude, je place mes montre, ceinture, téléphone dans mon sac avant le passage sous le portique mais les formalités étaient tellement efficaces et rapides que je n’ai pas eu le temps de le faire. Du coup, dans la précipitation, j’ai oublié mon téléphone dans un des bacs. Un agent m’interpellera pour que je le récupère.
J’arrive au concourse B en pleine plage de correspondance. Les allées du terminal ainsi que celles des magasins duty-free grouillent de monde. Mais je parviens à arriver à bon port: les mogoy condominiums

Le First Class Lounge préféré de notre envoyé spécial détaché à DXB.

Mais je n’ai pas les bons sésames aujourd’hui donc ce sera plutôt par là cette fois-ci

Il existe aussi une cave à vins Le Clos au concourse B et ces bouteilles devraient être excellentes pour une belle grosse teuf. Mais pas certain qu’elles peuvent être acceptées à bord vue leur taille.

Il y a du monde à l’entrée mais l’attente ne sera pas importante

Le Business Class Lounge au concourse B n’est pas aussi immense que celui du concourse A mais il s’étend tout de même sur la moitié de la superficie du bâtiment. Le FIDS est bien chargé malgré l’heure tardive.

L’endroit est truffé d’espaces de relaxation qui finalement se ressemblent tous et de plusieurs coins de restauration qui proposent tous les mêmes plats. Sauf ce café qui est très original. D’autant plus que tout y est gratuit

J’ai beaucoup transpiré depuis que j’ai quitté l’hôtel et je ne rêve qu’à une chose: prendre une douche

Sauf que toutes les cabines sont occupées et que la file d’attente est assez longue. Je ressors regarder sur le plan du lounge et remarque que d’autres cabines sont disponibles plus loin

Et plus on s’éloigne de l’entrée du lounge, moins il y a de monde. Ca se confirme puisque des cabines sont immédiatement libres. C’est simple mais fonctionnel et propre

Prochaine tâche à accomplir, combler mon estomac qui crie famine. Je suis arrivé à un bon endroit, je pense.

Les places assises sont très nombreuses

Le Business Class Lounge surplombe la zone d’attente des Lambda

Le buffet qui devrait satisfaire tous types de palais. Ne cherchez pas à trouver mieux ou différent ailleurs au lounge, c’est partout la même proposition de plats.

Ce n’est pas du Balik mais du saumon fumé écossais

Quelques sandwichs, fruits frais et yaourts

Pour le chaud, des tortellinis à la crème truffée

Du biriyani

Un je ne sais plus ce que c’était mais ça devait être bon vu qu’il n’y en a plus

En champagne, du Moët et en vin rouge, du Saint Julien 2005

La photo corporate du MI-6 grâce au wifi gratuit et dont le mot de passe est inscrit partout dans le lounge.

Je sens que si je m’installe confortablement dans un fauteuil, je vais piquer du nez et avoir de fortes chances de rater mon vol. Je décide dans ce cas d’arpenter les lieux même si Nounours s’obstine à jouer au marchand de sable.

Même dans ton royaume, mogoy, tu ne trouveras pas Ze

Le Lounge est spotter unfriendly

Un espace pour enfants. A gauche pour les petits….. et grands garçons

Pour les petites petites filles et les passagers Eva Air

Un Timeless Spa. Mais il semble que même ici les masseuses se transforment en petites souris après minuit

Singapore Airlines a créé le « Deliciously Wholesome » ou comment manger bon mais sainement en vol. Emirates a lui aussi trouvé son argument commercial du même acabit mais au sol, le Health Club. De quoi ravir et plaire aux amoureux du diététique. Concept intéressant et un peu hypocrite quand on sait que EK vient d’ouvrir un bar à champagne pas très loin et qui a été reporté par mogoy ICI

De quoi purifier et détoxifier son organisme avant ou après avoir fait le pilier du bar des A380

De l’eau, oui. Du thé, d’accord mais du café?

Il y a bien plusieurs types de sofas où piquer un somme mais je ne suis guère étonné de ne pas en trouver un de libre à cette heure-ci. De plus, ce n’est pas très intime et pis encore, je ronfle. J’ai bien fait d’avoir pris une chambre d’hôtel

Plus on s’enfonce dans le salon, moins on trouve de passagers. Voire pas du tout. Il faut dire que contrairement au Concourse A où on a la possibilité d’embarquer dans l’avion directement du lounge, nous devons ici repasser par l’unique entrée et descendre d’un niveau pour rejoindre sa porte d’embarquement. Je comprends très bien qu’à cette heure, on préfère ne pas trop se fatiguer. Mais c’est tellement plus calme ici

Je quitte le lounge quarante minutes avant le début de l’embarquement. Maintenant que la flotte Emirates est uniquement constituée de Boeing 777-300 et d’Airbus A380, il n’est pas surprenant de trouver un mérou connecté au concourse B

La carte d’embarquement est d’abord scannée à l’entrée, la partie droite est conservée par la compagnie avant de nous laisser patienter dans une grande salle.

Bon, ils ont dix minutes pour embarquer plus de 400 passagers. Ca fait un peu bétail, vous ne trouvez pas?

Il n’y a pas d’espace dédié pour les passagers First et Business. Seul luxe de l’endroit, l’horloge suisse au logo vert

Il est toutefois 03:35 quand le début de l’embarquement est appelé. Mais les annonces sont inaudibles à cause de l’écho provoqué par l’architecture du bâtiment, ou alors volontairement incomprises à cause de la fatigue et le sommeil. Les passagers à mobilité réduite, les parents avec enfants, les voyageurs First/ Business, Skywards S/G/P et les passagers assis aux zones E & F sont invités à entrer en premiers mais l’accès vers le seul escalator qui mène à l’avion est encombré. L’hôtesse dont on voit la calotte rouge s’efforce de faire respecter les priorités et de faire dégager l’espace mais c’est peine perdue. Au lieu de laisser passer et de s’écarter, les personnes que l’on voit ci-après attroupées et qui ne sont pas encore autorisées à embarquer ne bougent pas. C’est donc à coups de coude et d’engueulades que nous parvenons à enfin poser le pied sur le travelator

Le concourse B n’étant pas équipé de plusieurs passerelles à chaque porte, nous embarquons par la porte M1L au pont principal.

Nous sommes accueillis par la CCP au tailleur bleu qui nous invite à emprunter l’escalier.

Je suis assis au-dessus de la gigantesque aile mais comme je suis au pont supérieur, la vue reste très correcte

C’est sans conteste le meilleur siège Business d’Emirates à ce jour.

Sur chaque fauteuil sont déjà déposés un oreiller, un casque réducteur de bruits, et une couette. Dans le compartiment latéral se trouve le surmatelas.

Le mini-bar est bien approvisionné, les masque et chaussettes sont bien présents

La tablette tactile est opérationnelle

Le menu du vol nous attend déjà. Comme nous partons au milieu de la nuit et que nous arrivons à destination le matin, la compagnie a estimé qu’il n’était pas nécessaire de distribuer la carte des vins. Mais elle est disponible sur demande.

Dommage d’avoir rétréci la largeur de l’espace pour les pieds

Je suis assis en retrait par rapport à l’allée ce qui procure une certaine intimité

Me voyant mitrailler mon espace de voyage, le PNC se propose d’immortaliser ce vol. Qui a dit qu’il était interdit de prendre la cabine en photo? Pas sur Emirates en tout cas.

Le casque réducteur de bruits que l’on branche sous l’écran. Personnellement, je ne trouve pas l’emplacement de la prise très judicieux

Les boissons d’accueil. Choix entre eau, jus de fruits ou champagne

Et puisqu’on est sur un vol de nuit et que la durée de vol prévue vers Maurice est de six heures, distribution de la trousse de confort

Elle est scellée

Et contient de l’eau de cologne, du baume après-rasage, et une lotion pour le corps de la marque de luxe Bulgari, de la mousse à raser Gillette, un rasoir TrueFitt & Hill de Londres, du déodorant en stick, une brosse à dents et du dentifrice, un paquet de mouchoirs en papier et une brosse à cheveux. C’est complet et qualitatif.

La table est en faux bois et clinquante mais propre et de taille très correcte

Le commandant prend la parole et annonce un retard dans le repoussage du à un trafic important sur la plateforme. En dehors, le ballet des avions est soutenu

Les portes sont fermées et l’équipage commence la distribution des serviettes chaudes et parfumées

Et pour accélérer le service du petit-déjeuner, un carton est distribué nominativement par Eugene, chef de cabine Business. Malgré le prénom à consonance très française, Eugene ne l’est pas (notez l’absence de l’accent grave sur le e).
Merci, «I-ou-djine»

Que vais-je choisir? Un petit coup d’œil au menu.

Ce sera un petit-déjeuner complet avec des gaufres, bananes caramélisées et sirop d’érable

La cabine Business n’est pas très pleine. A vue de nez, je dirais qu’elle est occupée à 30-40%

Les avions continuent à converger vers la piste de décollage

Les vidéos de sécurité en arabe puis en anglais sont diffusées

Suivies par deux vidéos présentant le système de divertissement ICE toujours en arabe et en anglais puis le programme de fidélité Skywards en arabe et en anglais. A savoir que chaque vidéo est longue et qu’il n’est pas possible d’avancer ou de la zapper. C’est assez désagréable car tout ce qu’on peut faire, c’est attendre que ça se termine.

Il est à présent 04H35, les passerelles se retirent et l’avion est immédiatement repoussé

On peut suivre la progression de l’avion sur la tablette tactile

Il faut faire la queue avant de pouvoir aborder la piste 12R

En cas d’urgence, il suffit de suivre ce signal très lumineux

Le mini-bar a pris des allures de boîte de nuit

Et s’il fait trop sombre

Allez, c’est qui le prochain? C’est que j’ai sommeil, moi.

Notre commandant de bord n’attend pas que notre prédécesseur prenne l’air avant de s’engager sur la piste. A croire que l’A380 est assez gros pour supporter le vortex généré par son frère

Plein gaz dans le silence à 04H50

Puis décollage majestueux sous la pleine lune

La cheffe de cabine prend à son tour la parole et nous informe que l’équipage de ce soir parle 19 langues. D’après ce que j’ai pu constater, c’est le minimum sur chaque vol. Puis tous les volets aux hublots sont automatiquement et simultanément fermés par l’équipage. Dommage pour ceux qui auraient souhaité voyager le regard perdu dans l’immensité du ciel.
Ce qui n’est pas mon cas puisque je prépare mon lit aussitôt la consigne lumineuse éteinte. Je tombe littéralement dans les bras de Morphée.

Je me réveille un peu moins de deux heures avant notre arrivée à Maurice. Il est neuf heures, il n’y a pas de décalage horaire avec Dubaï et j’ai très bien dormi, même si ce n’étaient que quatre heures.

Un passager à l’avant a réussi à ouvrir son hublot

Mais on perçoit bien que le mood lighting a été activé

Je switche mon écran sur la caméra. Quelle superbe vue pour un réveil

Vue panoramique de mon espace de voyage

Les hôtesses viennent déposer la nappe, le petit-déjeuner peut débuter.

Les plateaux sont amenés par deux à la force des bras. En plus de suivre des séances de musculation, les hôtesses prennent aussi des cours de dextérité.

«Ioudjine» passe dans les allées pour vérifier que tout va bien en cabine

Y a rien en plastique là-dessus. Que du lourd à porter

Les fruits frais

Du yaourt suisse, une fleur de beurre et de la confiture

Les gaufres chaudes commandées avant le décollage

Et le croissant que j’ai entamé avant de prendre la photo. Il faut dire qu’il était chaud et croustillant à souhait

Le jeu de couverts en métal

Voilà la Cheffe de cabine principale qui arrive avec les boissons. Je lis sur son badge qu’elle est originaire de Finlande.

« Ioudjine » fait de même de l’autre côté de l’avion

Dans son petit panier en osier, une bouteille d’eau, du jus d’orange et………… champagne. Oui, du champagne au petit-déjeuner en Business. Pourquoi pas? Mais je vais rester sage et me contenter d’un simple jus d’orange.

Puis le thé et le lait servis aux thermos. Bravo PNC car pas une seule fois, le trolley ne sera utilisé pour le service

Repassage en cabine pour proposer des viennoiseries supplémentaires que j’accepterai volontiers

Là où le service devient vraiment individualisé, c’est quand l’équipage collecte le petit-déjeuner dès que le passager a terminé son repas et non pas tous les plateaux en même temps.
Un rafistolage de fortune pour pallier à un cache-hublot récalcitrant

Un petit tour vers les toilettes à l’arrière de l’avion pour une vidange et pour me débarbouiller le visage. Les toilettes sont propres

De quoi se brosser les dents et les cheveux

Et puisqu’on ne peut pas prendre de douche en Business, de quoi masquer les éventuelles odeurs de chacal

De retour en cabine, quelques photos

Elle est grande et toute en longueur mais la configuration des sièges et le confort font que nous sommes bien isolés

Si vous voyagez en Business Emirates sur A380, pensez à ne pas bloquer un siège en rangée paire à moins que vous n’aimiez voyager les jambes dans l’allée

La porte UR2 pour esteban

Une photo de mon espace privatif

La courbature de l’avion qui permet l’installation de compartiments latéraux

Et qui agrémentent fortement le confort

Le repose pieds qui s’élève en même temps qu’on incline le dossier de son siège

Une prise en photo de l’imposante aile au grand jour

Puis du winglet. Il n’est pas très grand à première vue mais évite pourtant beaucoup de dégâts au sol quand l’avion survole des zones habitées

Et deux des quatre puissants moteurs Engine Alliance

Nous abordons l’île Maurice par le nord

Caméra sur la dérive, direction sud-ouest

Ou caméra installée sous l’avion

Le Grand Morne au loin

Puis virage sur la gauche pour s’aligner sur la piste

Atterrissage parfait comme sur un coussin d’air à 10H50

Aéroport international Sir Seewosagur Ramgoolam

Aérofreins

Puis virage à droite vers le terminal

Les rideaux sont tirés et nous débarquerons dès que les passagers First auront quitté l’avion.
Le vol EK est parti vingt minutes après l’ETA et le retard n’a été que partiellement rattrapé

Voici qui conclut cette petite série de vols qui a mélangé différents transporteurs, différentes classes de voyages et multiples types d’appareils. J’espère qu’elle vous a plu et vous remercie de m’avoir suivi. A bientôt.
A mon tour de vous souhaiter de très bonnes fêtes de fin d'année et à l'année prochaine pour de nouveaux reports.