Avis du vol entre Sao Paulo et Paris en classe Affaires avec Air France

Bonjour à tous,
suite de mon séjour au Brésil, et cette fois c'est malheureusement le retour en Europe et plus particulièrement en Allemagne. Départ de Goiania, passage par Sao Paulo et Paris et arrivée sur Stuttgart, le tout sur deux billets différents, le vol GYN-GRU ayant été réservé que trois jours avant. Second étape ici sur du bien connu BEST d'Air France. La question étant: aurais-je le droit au BEST et rien que du BEST?
Rappel du voyage:
STR - CDG
CDG - GRU
GRU - VCP - en bus
VCP - RAO - en voiture
RAO - CGH
CGH - CWB
CWB - VCP
VCP - MII
MII - VCP
VCP - CWB
CWB - VCP
VCP - GYN
GYN - RVD - en pick-up
RVD - GYN - en pick-up
GYN-GRU
GRU-CDG Seconde étape du retour

LE TRANSFERT

Je vous avais laissé à l'arrivée de mon vol depuis Goiania. Ayant encore plus d'une heure quinze devant moi, je me dis tranquille tu vas même pouvoir passer du temps au lounge. Oui sauf qu'un long parcours du combattant m'attend. Autant le dire je ne recommande pas les correspondances internationales à GRU.
Il me faut d'abord passer dans une échoppe dufry shopping. Même si le jeu de mot est grossier ils ne tentent pas le duty free sachant que si une choix n'est pas pas free au Brésil c'est la duty!!!

Puis je me retrouve dans des couloirs intermédiaires. Certes les terminaux 1, 2 et 3 sont indiqués mais aucun panneau d'affichage avant et je ne sais pas quel terminal est le terminal international… :( La photo ne le montre pas mais la partie de droite avec les baies vitrée est dans un état de crasse encore jamais vu en aéroport. On se croirais dans les couloirs du RER B!

Je tente tout de même la photos depuis ces lieus tout en sachant que je vais salir mes semelles…

Je m'engage donc au hasard, heureusement j'aurais pour une fois fait le bon choix. Au bout du couloir le terminal international est indiqué, mais cette fois sans numéro.

Là il me faut descendre dans un endroit qui rescendre encore une fois aux quais du RER B à Gare du Nord…
Je crois me tromper car une indication indique la sortie et de monter les escaliers pour les terminaux 2 et 3. La policière me bloque car j'ai dépassé la ligne jaune mais elle m'indique de passer par la sortie pour le terminal international.

J'ai cru un temps m'être trompé mais non, il me faut longer tout le terminal domestique.

Puis m'engager dans des couloirs de liaisons sombres

pour en effet arriver dans les terminal international cette fois aux standards du moment. Il m'a fallu plus de 15min pour arriver et pourtant je marche d'un pas ferme. Je suis donc à H-60min.

L'ennui c'est qu'il faut repasser le PIF. Certes un peu de monde mais pas mal de postes ouverts et au final l'opération ne prendra que 15min. J'ai tenté d'amadouer la cerbère en lui montrant mon boarding pass avec l'heure d'embarquement débutée depuis 1-2min mais elle ne se fera pas prendre au piège. Au moins elle m'oriente vers un poste sans trop d'attente.

La PAF se fera elle sans attente aucune pour les non Brésiliens. Je suis ensuite air side et là je vois que mon vol qui doit partir dans 45min n'a pas débuté l'embarquement.

Je vais donc faire un petit tour au salon histoire de voir le standard. Le hall aux salons à l'étage.

AA a son propre espace.

Tout comme la maîtresse des lieux.

Air France et KLM utilisent actuellement l'Executive Lounge. Je n'irai pas plus loin voir si d'autres compagnies Skyteam ont leur espace aussi. La base de donnée FR ne semble pas l'indiquer (GOL doit être à l'autre terminal domestique) mais vu que mon lounge n'est pas indiqué non plus et que AF n'a pas de lounge en propre je ne fais pas confiance à la base de données.

Intérieur aux tons plutôt agréables, très sombres mais en harmonie avec le reste du terminal qui m'a fait penser au T2 de Heathrow.

On sent qu'AF utilise les lieux car il y a de la presse française.

L'offre est peu valorisante et je n'aurai pas le temps de tout vous prendre en photos mais il y a globalement un peu de tout.

Je vous laisse juger les liquides, je n'y touche jamais.

Une partie du solide, soupes et pâtes/riz en plus.

Les passagers AF ont déjà tous déguerpi depuis 10min, il me faut faire de même.

Ce que je n'imaginais pas c'est que j'ai un long U encore à parcourir.

Je prends tout de même une minute pour immortaliser la bête parquée à côté du maître des liaisons Europe/Brésil TAP.

LE VOL AIR FRANCE

J'arrive, plus de file Sky Priority, tout le monde est déjà à bord et la file Economy est en déjà à la moitié.

Je me dirige néanmoins au comptoir SP et passe juste après une famille embarquée par une assistante AF en propre qui semble être basée ici depuis pas mal de temps. Je trouve toujours très agréable ces personnels capables de dire un mot gentils à tout passagers francais comme brésilien (aux autres aussi mais ça a toujours plus de charme dans sa langue natale).
Je serai le dernier à prendre la porte 319. Un personnel ferme derrière moi et me réoriente alors que je m'étais engagé sur la mauvaise passerelle. Le tout en s'excusant de la mauvaise signalisation. Décidément cette équipe au sol semble au top!

L'instant porte. Ici aussi on fermera derrière moi. Je tente un "Bom tarde", la PNC que vous voyez enchaîne et je suis… démasqué! Oui plusieurs PNC en Business comme Eco sont bilingues portugais (l'accent semble aussi portugais et non brésilien).

Mon siège est juste là sur la droite. La cabine est déjà installée. C'est finalement en revoyant les photos que je m’aperçois de l'état de saleté. Pas fait attention sur le moment à part sous l’accoudoir que j'avais relevé.

L'équipement est là avec les chaussures et la trousse de confort qui m'est apportée sans choix de couleur mais j'avais eu une autre à l'aller.
Je soirs l'IFE qui fonctionne au sol, c'est bien. Une seule pub avant de pouvoir accès à toutes les fonctions.

Verre d'acceuil ramassé (hors image), repoussage avec 10min de retard.

Non ceci n'est pas la piste mais un taxiway. C'est dans ces moments que je trouve que la ressemblance est gênante.

Mon écran semble buggé. Le bandeau de commande ne disparaît pas automatiquement. J'en fera part à ma PNC une fois en vol.

Justement le seuil de piste est atteint. Décollage sans attente.

On s'élance donc.

Rotate, les sièges sont loins, il faut tendre le bras et mitrailler un peu au pif.

Le Pullmann de GRU.

Dernières images des fauburgs du Guarilhos

Puis ce sera le ciel bleu à nouveau.

J'ai semble-t-il la chance de bénéficier d'un menu ce qui n'est pas le cas de tout le monde sur la compagnie, je vous en fais donc part. Pendant ce temps là ma PNC redémarre plus de trois fois mon IFE, à chaque fois sans effet. Le tout avec un pointe d'humour qui dédramatise la situation.

Les liquides.

La mise en bouche arrive. N'étant pas adepte de champagne (si si ca existe), je prends un wisky cola. Là ma PNC me regarde subitement et me dit "mais ça fonctionne maintenant". Je lui explique donc comment j'ai fait par le plus pur des hasards. J'ai démarré le suivi de vol en parallèle sur la télécommande et ça a débloqué mon IFE comme par miracle. Elle est tout aussi perplexe que moi mais me dit de ne surtout rien touché, conseil que j’acquiesce.
Mise en bouche toujours très fraîche.

Le plateau m'est ensuite apporté. Il me semble que tout ne corresponde pas au menu (comme quoi ca ne sert à rien d'en recevoir un^^) mais c'est encore une fois plutôt bon. Je teste les deux vins blancs. L'un n'est pas à mon goût, l'autre ok. Ma PNC qui elle ne fait pas partie des équipages bilingues portugais prend tout de même le temps de nommer plusieurs des aliments des différents plats en portugais à mon voisin tout en faisant des phrases en anglais, chapeau!

Dehors il fait toujours beau et on a déjà passé Salvador.

En plat principal je prends le poulet. Le tout est correct mais un peu sec. La purée également est un peu cheap pour ce genre de repas. Le fromage m'est apporté á ce moment.

En dessert, une combinaison un peu éclectique: une coupelle de fruits, un sorbet, un thé et… une bière n'étant pas fan de digestifs autre que Baileys qu'Air France se refuse toujours de servir, ne faisant certainement pas assez français :( Ma PNC va en chercher volontairement en galley.

Ensuite ce sera RAZ complète et même déroutante. J'ai eu l'impression de me retourner souvent donc de mal dormir mais je suis réveillé par l'allumage violent des néons et le CC est déjà presque à mon niveau avec les nappes. Il me dit bonjour et me demande si j'ai bien dormi. Je dois lui répondre que oui n'ayant rien vu. Le passage de l'équateur a été extrêmement calme, il me confirme qu'en effet ça a peu bougé. Ceci combiné à un lit de la cabine BEST qui est pour l'instant mon meilleur en classe business (meiux que Delta, United, Lufthansa), je suis presque reposé.
Ma PNC arrive peu après et je prends mon met préféré qui a lui seul pourrait me faire choisir Air France: les crêpes!!! Attention elles ne conviendront peut-être pas à tout le monde, le tout est extrêmement sucré et presque écœurant avec la crème mais c'est mon pêché mignon.

Ma PNC passant débarrassé, je lui demande si il en reste, elle part au galley… j'attends un peu, je pense même qu'elle m'a oublié mais non elle arrive enfin avec une nouvelle cassolette. Elle s'excuse de l'attente mais a voulu les faire réchauffer car elles étaient froides. Merci :)

Autre avantage d'Air France c'est le timing. Le souper a été suffisamment vite à mon goût et le petit déjeuner a commencé une heure quinze avant l'arrivée,. La descente se précise donc.

Dans la grisaille parisienne.

On distingue quand même les champs

bien verts

Ca mouille

Débarquement sans tarder

CDG - JE ME PRÉPARE AU PIRE

Il est 7h30, l'aéroport semble vide mais je sais que ce n'est qu'une impression qui peut cacher une queue monstrueuse à la PAF.

Il me faut tout d'abord descendre et faire un tout de train.

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Heureusement la PAF ne sera pas trop chargée et la file SP avance. Mais ca reste une expérience peu satisfaisante qui écorne durablement l'image de CDG.

Direction le 2C. Je veux aller me raffraichir avant de passer la journée à Paris. Salon hyper connu donc je prendrai juste la salle de douche. Vivement que le nouveau ouvre au 2E, celui ci est long à atteindre et un peu petit.

Une demi-heure plus tard je saute dans le RER en cette journée de grève. Il me faut rejoindre Houdan au fin fond des Yvelines, Un parcours du combattant m'attend, je ne ferai pas plus de commentaire sur le bien non fondé de cette action.

Prochain épisode mon vol pour Stuttgart à 21h.