Avis du vol entre Nice et Paris en classe Economique avec Air France

Fraîchement débarqué de Bali que j’avais quitté la veille en compagnie des Salopards, me voici en route vers la côte basque pour finir la semaine au soleil.

Pour la piqûre de rappel, voici le routing

Il n’existe pas de liaison directe entre les deux villes de province et les vols via LYS sont horriblement chers. Ce sera donc via Paris-Orly

Vous trouverez la version de ce vol par F-OITN en cliquant ICI

J’ai loué une chambre dans un hôtel type Ibis dans la zone aéroportuaire pour me rafraîchir. Faire une réservation que pour quelques heures peut paraître superflu mais une bonne douche après trois vols était devenu absolument indispensable.

Je me retrouve cette fois-ci au terminal 2 d’où opèrent entre autres Air France et Easy Jet

Les comptoirs Air France sont en zone C

Mais en tant que membre Platinum, je m’enregistre en zone Sky Priority

Un agent très sympathique envoie ma valise jusqu’à destination finale mais m’informe que le vol accusera un léger retard. Mais rien qui ne mettra en danger ma connexion à Orly.
Je lui demande quelle en est la raison: arrivée tardive prévue de l’appareil. « Prévue" car il n’a pas encore atterri à Nice

A Nice, il existe aussi un Fast Track. Avant moi, trois dames qui ne comprennent pas pourquoi les portes ne s’ouvrent pas s’acharnent sur la pauvre machine alors que les sas voisins sont libres.
Je regarde non sans rire le gag se dérouler mais elles finiront par comprendre par elles-mêmes qu’elles n’y ont pas droit.

La traversée des magasins est désormais obligatoire. Duty-free alors qu’on est sur un vol domestique?

Je comprends mieux quand je vois que la zone B est non-Schengen

C’est bien beau mais je ne trouve toujours pas le salon Air France. Une escale aussi importante que Nice ne peut tout de même pas être dépourvue d’un tel service.
Je fais donc demi-tour sur la grande place mais toujours rien

Je demande donc à un agent Air France la localisation du fameux salon.
C’est juste qu’il ne porte pas les couleurs nationales et qu’il se nomme The Infinity Lounge

L’accueil est souriant et les lieux sont assez prometteurs car très lumineux

Il faut dire que la grande baie vitrée du terminal y est pour quelque chose

La partie Ultimate?

Ah mais voici justement mon avion qui arrive avec effectivement du retard

Les sanitaires sont situés à l’intérieur du salon mais je n’ai pas vu trace d’une cabine de douche

J’ai donc encore du temps devant moi en attendant le débarquement, le nettoyage de la cabine et le ravitaillement de l’avion.
Allons donc voir ce que propose ce lounge.
Le buffet

The Infinity Lounge propose d’autres espaces de repos

Très originales ces chaises suspendues

C’est bien plus calme au fur et à mesure qu’on avance

Une table de billard pour des parties conviviales entre potes

On a un point de vue sur la partie landside

Un autre buffet est proposé

Le champagne est à discrétion, Flavien

Quelques alcools forts

Etant assis en issue de secours, j’utilise mon avantage SkyPriority pour assurer le placement de mes affaires dans les compartiments. Je n’attends donc pas l’annonce d’embarquement pour me pointer devant la porte A14.

L’Airbus A321 est toujours en cours de préparation

Le salon Air France est juste à quelques mètres au premier étage

Les passagers de la zone 1 sont peu nombreux, je peux donc embarquer après eux avec un léger retard sur l’heure révisée suite à l’arrivée tardive de l’avion

C’est le F-GMZB déjà âgé de 24 ans. La petite bosse sur la carlingue indique qu’il est équipé de wifi à bord

Accueil souriant par la cheffe de cabine au seuil de l’avion puis par sa collègue qui discute avec une passagère assise au 8F.
Les toboggans sont désarmés et la manette est bloquée par un « Remove Before Flight »

A côté, Bonne Maman se prépare à partir sur Strasbourg

On ne se rend pas compte, mais un Airbus A321, c’est grand et le flot de passagers ne s’arrête pas. Nous sommes pourtant à 15 minutes du départ, heure à laquelle les portes sont supposées être fermées pour un départ ponctuel.

L’hôtesse positionnée pas loin de mon rang n’aide pas beaucoup les passagers. Les packs à bagages sont déjà tous pleins et les voyageurs qui arrivent peinent à trouver de la place pour leurs affaires.
Tout est rangé n’importe comment au-dessus de nos têtes et le PNC ne fait rien.
Moi ça m’agace car j’ai un autre vol qui m’attend à Orly et le temps de correspondance est déjà bien entamé.

Une annonce est faite par la cheffe de cabine invitant les passagers à laisser les valises en porte pour qu’elles soient placées en soute. Sauf que l’allée est encombrée et qu’il n’est pas aisé de la remonter vers la porte. Du coup, personne ne bouge.
Vient alors l’annonce de la commandante de bord. On sent dans sa voix une certaine pointe d’agacement. Elle nous informe que le retard du vol Paris-Nice est dû à un problème de bagages cabine et que ça ne va pas en s’arrangeant pour le vol retour. Donc soit on coopère, soit on accuse encore plus de retard au risque de perdre le slot.
Bien entendu, ça ne plaît guère aux passagers qui doivent de séparer de leurs affaires. Ça grommelle, ça peste et ça maugrée dans tous les sens.

Nous quittons finalement la porte avec 45 minutes de retard, ce qui correspond en gros au temps de connexion initial à Orly.
Nico83et13 que j’ai en permanence en chat me rassure en me disant que le temps de vol réel est bien inférieur à celui indiqué sur le billet d’avion et que je devrais sans encombre pouvoir embarquer sur le vol suivant. Reste la question de ma valise en soute.

Fort heureusement, on n’a pas perdu notre slot et on peut enfin décoller dans la foulée.
Le pitch est excellent

Les toboggans ont bien été armés

Demi-tour sur la droite au-dessus de la Méditerrannée puis direction nord.

On aborde assez vite le massif alpin

La cheffe de cabine vient me voir avec sa tablette et m’informe que l’équipe au sol à Orly est au courant de notre arrivée tardive et que je n’aurai pas besoin de faire le Usain Bolt pour aller vers la nouvelle porte d’embarquement.
« Vous n’aurez pas le temps de faire du shopping ni du lèche-vitrines mais vous y serez en marchant normalement ». Je lui demande à tout hasard pour ma valise. Elle me répond avec une moue qu’il ne faut pas compter dessus.

Bon, il ne reste plus qu’à profiter du vol et du paysage qui défile

Sauf que je stresse car je doute fort que je puisse attraper le vol suivant.
Du coup j’oublie de prendre en photos l’offre salée-sucrée habituelle. 

A l’heure où je prends cette photo, on est à trente minutes du vol pour Biarritz.
En comptant le temps de roulage et le temps de débarquer, j’ai des raisons d’être optimiste en espérant que les deux avions seront parqués dans le même hall à Orly.

C’est bien le cas mais l'avion est arrêté à une dizaine de mètres de la porte pendant quelques minutes. On nous demande de rester assis et attaché. 

L'avion avale les quelques mètres qui restent et les moteurs sont enfin arrêtés. 
Nous sommes maintenant à quinze minutes du départ du vol AF 7488, les portes sont normalement fermées et je n’ai toujours pas quitté l’avion.  

Suite au prochain report