Avis du vol entre Auckland et Santiago en classe Affaires avec LATAM

Bonjour à toutes et à tous,

Suite de ce routing d'archive (avril 2018) avec un "trou" de 4 vols dû à mon expertise dans le domaine informatique : j'ai perdu l'essentiel des photos de ces vols. Par miracle, j'ai sauvé les 3 derniers…

Il s'agit de la seconde partie du vol LAN 800 entre AKL et SCL, le 1er tronçon étant un SYD-AKL en 5eme liberté.

Vous trouverez ci-dessous le routing mis à jour.

Après un excellent week-end en famille à Melbourne, je redécolle vers ma prochaine destination, Sao Paulo. Je vais donc enchaîner 4 vols avec un départ à 8h et une arrivée le même jour à 20h30 soit 25h30 de trajet.

En transit à AKL, j'ai près de 2h de layover.

Je m'empresse donc d'aller trouver mon salon préféré, le coin fumeurs.
L’aérogare est en travaux, ça dure, ça dure …
On monte cet escalator…

On remonte un long couloir façon hôpital…

… et on arrive dans cet univers quasi carcéral, à l'air libre.

Après un passage éclair au salon pour prendre une douche (désolé j'ai oublié les photos, syndrome du débutant puisqu'il s'agit de ma 1ere série de FR ), il est temps de se rendre en porte.

Ici le pub d'AKL, toujours très fréquenté (photo prise lors de mon retour vers le salon pour la douche).

L'aéroport d'AKL est agréable car il est à taille humaine : moins de 15 portes d'embarquement en zone internationale, à peu près autant en domestique (2eme terminal).
Un projet d'extension est en cours et va se poursuivre notamment par la création d'une seconde piste, la refonte et l'extension du terminal domestique et la refonte du système routier d’accès à l’aéroport. Le but est de pouvoir traiter annuellement une quarantaine de millions de passagers à terme.
Il a aussi l'avantage d’être assez spotter-friendly avec de grandes baies vitrées.

L’accès se fait en bus ou bus+train, il n'y a pas de métro direct vers Auckland. Les bus sont efficients et fonctionnent en 24/24.

Un peu de spotting avec ce magnifique B787 de NZ au large.

On redescend … non, non pas de PAX bus.

L'embarquement est bien avancé, je passerai en dernier.

C'est bien ici.

A côté, un Chinois se nourrit.

Voici le bec de notre oiseau du jour, CC-BGC de son petit nom. C'est un B789 livré en juin 2015 et en lease chez LAN/LATAM depuis.
Il a donc 3 ans à la date des faits.

Instant porte pour le geôlier de ce site avec un accueil indifférent par la PNC de garde.

Mon siège qui n'est pas full-access, il va donc falloir faire du co-PAX jumping pendant la nuit…
Le legroom est bon, pas de boite à pieds ici, c'est un bon point.
L'IFE est actif dès l'embarquement.

A noter le bidule pour opacifier le hublot que je n'aime pas.

Vue du reste de la cabine qui sera full aujourd'hui.

Configuration en 2-2-2 en J, pas de W/Y+ et  configuration en 3-3-3 pour la Y.

Le vol en vision simplifiée avec passage de la ligne de date dans le Pacifique sud.

L'autre option aurait été de remonter vers les US (LAX ou SFO, voire DFW depuis MEL) mais je voulais privilégier une route sud, je devrais dire LA route sud puisqu’à ma connaissance, il n'y en a pas d'autre.

Le verre d'accueil, servi par des PNC en tenue bleu électrique, veste et pantalon. Un ramequin de cacahuètes est proposé.

Mon voisin sera très sympa, un journaliste parti pour un trip en Amérique du sud avec une douzaine de capitales à couvrir en 1 mois, un truc de fou.

Le moodlighting vire au rouge, dans les tons de la cabine.

Distribution de la trousse de secours de chez Armor Lux sûrement^^

Le masque noir, les chaussettes antidérapantes, un stylo, des bouchons d'oreille. Mais ou est donc l'essentiel, la brosse à dents ???
Elle est en libre-service dans les toilettes, façon SQ. Bizarre cette approche mixte… J'imagine que pour SQ, il s'agit d’économiser sur ce produit mais là, je ne comprends pas la finalité.

La tablette se déplie depuis le panneau central.

Le gilet de sauvetage se situe au pied de cette même partie centrale.

Les consignes de sécurité sont ensuite diffusées sur l'IFE. On remarque que la PNC ne porte pas de pantalon.

Le noir est mis au moment ou je photographie le rangement occupé par le casque.

Nous repoussons.

Nos chinois amis sont encore là.

Roulage puis décollage à l'heure.

C'est pas tout ça mais qu'est-ce qu'on mange ? J'ai fait l'impasse sur le dej lors du vol précédent, j'ai une petite faim.

Voyons le menu …

Le menu est en 3 langues Espagnol, Portugais et Anglais.
En intro, LATAM met en valeur la gastronomie et les ingrédients locaux. De même, la cave a été constituée par un Maître Sommelier qui a choisi des vins provenant des meilleurs terroirs. On apprécie la nuance, ce ne sont pas les meilleurs vins mais ils viennent des meilleures régions, c'est toujours ça de pris.
Ben on va voir …

Vraiment pas mal tout ça, à part peut-être le dessert.

Les liquides : d'abord les inoffensifs.

Après le tout-venant, rabattons-nous sur le bizarre.

Et enfin, sur les vins.

Tout d'abord, une méthode champenoise brésilienne…

… et une autre chilienne.

3 rouges sont à la carte : ici un cabernet-sauvignon du Chili (Maipo).

Une syrah chilienne (Colchagua).

Et un malbec argentin (Mendoza).

Côté blancs, un chardonnay argentin (Mendoza).

… et un sauvignon chilien.

Pour finir, un porto.

Le tout ayant été sélectionné par le Maître Sommelier, Héctor Vergara.

Tout d'abord la salade qui aura le goût de ce que l'on met dedans : fraîche et pas mauvaise avec de l'huile d'olive (flou sur la 2eme photo).

On remarque le beurre en ramequin.

En entrée, j'ai choisi les King Prawns avec les graines sans goût pour les oiseaux (quinoa). L'huile au paprika relèvera le goût de l'ensemble avec bonheur.

L'agneau sera délicieux et la polenta pas trop bourrative grâce à la sauce copieusement versée. La présentation laisse à désirer avec ces éclaboussures et le dressage façon cantoche mais c’était bon, c'est l'essentiel.

Le fromage ne sera pas top, il manque de goût, même le bleu.

Je n'ai pas pris en photo tous les verres : le blanc que je choisis est le chardonnay qui sera bon ainsi que le malbec qui sera puissant et long en bouche.

Pour finir, la panna cotta coulis de framboise. Je ne suis pas très fan du sucré, ce dessert n’était pas mauvais mais ne m'a pas enchanté.

Ah j'oubliais le sel qui vient tout droit de l'Himalaya …

Il est l'heure de passer aux commodités qui seront propres et ou je trouverai ma brosse à dents. Ensuite, c'est extinction des feux.

C'est après 6h de vol que je me réveille pour faire mes exercices de saute-mouton. Nous sommes au (grand) large de l’île de Pâques, un très bon souvenir.

C'est enfin à quelques encablures de notre destination que je serai réveillé pour le petit déjeuner : l'option continentale me va bien. Pain, confiture, fruits frais et café.
Le choix du petit déjeuner se fait au moment du dîner en remplissant une carte avec votre sélection. Ceci permet aux PNC de préparer les plateaux et de fluidifier le service. Je trouve ce protocole très agréable.

La cabine est préparée pour l'atterrissage, nous survolons les paysages magnifiques du Chili. J'ai découvert ce pays par "hasard" et j'y ai passé  près d'1 mois dans sa partie sud (Patagonie) et 1 mois au centre (Valpareiso, Santiago, Chiloe, …), sur l’île de Paques et au nord (désert d'Atacama). Les paysages y sont fantastiques, ce pays est de toute beauté.

Atterrissage à SCL ou les travaux se poursuivent : j'y étais passé 1 an auparavant mais le chantier a encore pris de l'ampleur.
IB en A346 attend de rentrer à la casa.

Sky Airline en A319 avale gloutonnement ses PAX. On remarque les grues en arrière-plan qui construisent un nouveau terminal.

Celui-là part à la plage (facile).

Nous finissons par nous parquer à côté de cet A320 JetSmart.

Il est temps de sortir, l'appel de la nicotine se fait pressant. SCL étant un aéroport smoker unfriendly (ça va se payer !), il va falloir effectuer tout le parcours de sortie et de retour.

Long couloir triste…

Connecting ? Ah non ! Pour moi, c'est tout droit.

Voilà l'immigration qui sera passée en quelques minutes. L'agent me demandera combien de temps je souhaite rester au Chili, je lui réponds pas plus d'1h… je sors mon paquet de cigarettes, il rigole et tamponne mon passeport.

La liberté, c'est par là.

Passage obligatoire au duty-free… en trombe.

Puis c'est la sortie, glorieuse.

C'est ici que je vous abandonne (lâchement) et vous retrouverai dans un prochain FR pour la suite de ce routing.

Merci de votre lecture et à bientôt !

Laurent