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Bonjour à toutes et à tous et bienvenue dans cette série exceptionnelle consacrée à mon voyage au Népal et Bhoutan. Au programme : pas moins de 9 vols avec une multitude d'appareils et de compagnies différentes, sans oublier des aéroports très originaux, notamment la fameuse approche sur Paro.
Comme à chaque fois, vous pourrez connaitre toutes les informations sur la construction de ce routing dans le 1er FR de cette série : il faut bien donner un peu d'intérêt à un BSL-CDG, non ?
Reprenons où je vous avais laissé lors du dernier FR : en direction du transfert entre le Termina 2 et le Terminal 1. Des navettes de bus internes sont mises à disposition pour relier les terminaux entre eux, pas besoin de quitter l'enceinte de l'aéroport et passer l'immigration.
La fréquence n'est pas folle selon les terminaux : environ un bus toutes les 20-30 minutes pour le Terminal 1. Aucun stress de mon côté avec cette longue connexion à DXB : il est 19h45 et mon vol part à 1h30 du matin… J'ai longuement hésité à faire un tour en ville, mais le fait d'avoir accès aux salons a penché dans la décision de rester à DXB.
La zone d'attente n'est pas très grande mais des toilettes sont présents dans la zone. A l'arrivée d'un bus, le personnel de l'aéroport indiquera les portes concernées et vérifiera les BP.
24 minutes après mon arrivée, le bus pour le Terminal 1 est enfin là.
Il n'est pas bien rempli, la majorité des pax partant vers le Terminal 3, celui d'Emirates évidemment.
S'en suit une quinzaine de minutes de route dans les entrailles de l'aéroport pour enfin rejoindre le Terminal 1
Il faut maintenant faire la queue à la PIF mais d'un manière générale ce sera relativement fluide (moins de 5 minutes pour passer les contrôles). Une file dédiée aux familles avec enfants va permettre d'accélérer le process pour les autres pax. Pour les plus observateurs, on remarque à la montre qu'il est presque 20h30, donc comptez grosso modo 45 min pour faire le transfert entre les 2 terminaux.
Bienvenue au Terminal 1 ! C'est l'heure d'affluence donc la zone commence à bien se remplir.
Direction l'étage pour accéder aux salons
Bon… déjà j'oublie le Marhaba Lounge qui donne la couleur…
Je me ferai refouler à l'entrée du salon SkyTeam car les cartes Priority Pass et autres ne sont acceptées que jusqu'à 20h. Il ne reste plus qu'à aller en face au Alhan Business Lounge où il y a moins de queue. On m'indiquera qu'il n'y a plus de place assise mais que je peux quand même rentrer si je le souhaite. A noter un groupe de quinze indiens devant moi qui sera en pay-2-use (AED200) : pas étonnant que les lounges soient full.
Effectivement le Lounge est assez saturé… nous sommes 3 donc la mission de trouver une table est d'autant plus difficile. Nous trouverons finalement une mini table ronde dans le fin fond du salon.
La restauration est toujours de très bonne facture ici
Au fur et à mesure que le temps passe, le salon se vide peu à peu et certaines zones deviennent accessibles. Direction donc l'entrée pour s'allonger sur les fauteuils.
Jusqu'à finir tout seuls après minuit
L'embarquement est annoncé sur les IFE, il est temps de descendre et d'entamer une bonne marche en direction de la porte.
L'embarquement débute juste à notre arrivée en porte. Aucun respect des priorités lors de l'embarquement : les 3 lignes sont ouvertes pour tout le monde…
Une dernière marche jusqu'à l'avion avant de se poser pour les 7 prochaines heures.
Le plein de carburant est en cours
Informations sur l'avion
- Immatriculation : F-GSQY
- Type : Boeing 777-328ER
- MSN : 35678-647
- Mise en service : juillet 2007 (16.2 ans)
- Configuration : 4 F (1-2-1) / 58 J (1-2-1) / 28 W (2-4-2) / 206 Y (3-4-3)
Informations sur le vol
- Durée de vol officielle : 7h35
- Durée de vol effective : 6h51
- Délai à l'arrivée : - 35 min
- Distance : 2.832 nm / 5.245 km
- Altitude de croisière : 34.000ft
- Piste de Départ / Arrivée : 12R / 26L
DXB oblige, forcément nous serons dans un 777 en faible capacité éco : la moitié de la surface de l'avion est consacrée aux pax business. Ce sera donc la version 296 sièges pour nous ce soir.
Du côté de l'itinéraire, c'est du classique également, en prenant toujours bien soin de contourner l'espace aérien iranien.
Le siège est archi connu, c'est bien évidemment la cabine Best 77W pour nous ce soir. L'espace pour les jambes n'est pas exceptionnel sur ce vol de nuit.
Du côté des connectiques, on retrouve un port USB et une prise jack sous l'IFE, ainsi qu'une prise de courant sous le siège de devant (non activée au sol)
Pour ce qui est de l'armement, il est bien fourni avec une couverture, un coussin et un casque audio
Dans la pochette avant ne se trouve que la fiche de sécurité
L'embarquement est assez vite terminé, malgré le fait que l'avion soit complet ce soir.
Le CdB prend la parole pour nous indiquer un vol relativement calme jusqu'à Paris où nous devrions arriver avec une petite demi-heure d'avance.
Il nous informe également que pour des raisons de maintenance, le WiFi sera INOP sur ce vol (comme lors du vol aller d'ailleurs…). 2700 miles de récupérés suite à ma réclamation pour les 2 WiFi et le siège cassé du vol aller.
Les consignes de sécurité sont diffusées sur les écrans individuels.
Puis nous enchaînons sur le film retraçant les 90 ans d'AirFrance
On peut suivre le départ sur les caméras extérieures (en très basse définition)
Nous avons un départ plein Ouest ce soir, ce qui contribue un peu plus à conserver notre avance à l'arrivée.
Je suis du bon côté pour distinguer le Burj Al Arab et Palm Jumeirah, facilement reconnaissables.
Une fois l'équipage libéré, une distribution de serviette rafraichissante est effectuée.
Pour vous donner un aperçu de l'inclinaison du siège en éco : c'est tout de même généreux
Rapidement le service de la prestation du soir s'organise. 40 minutes après le décollage, le sachet repas est devant moi : le timing et la quantité sont bons pour rapidement pouvoir dormir derrière.
Au programme ce soir : un sandwich au fromage, un carrot cake et un smoothie à la fraise. Simple mais efficace, le tout accompagné du trolley à boissons habituel.
J'en profite pour noter le professionnalisme de l'équipage : depuis le départ, un passager un peu excité enchaine les demandes d'alcool auprès des pnc. Probablement déjà bien éméché avant de monter à bord, il aura bu 1 mini-bouteille de vin au sol après demande aux pnc, puis 2 autres lui seront servies durant le repas (et 2 autres données par le voisin…). A la demande de la 4ème et donc techniquement 6ème, l'équipage lui refuse avec diplomatie et le ton monte jusqu'à l'intervention du CCP. Il continuera de demander régulièrement auprès de différents PNC, toujours de façon très nerveuse, et finira par s'endormir après le 4ème passage du CCP et du CBD sur la fin… L'issue du vol aurait pu être toute autre.
A noter que lors de l'embarquement, j'ai croisé un couple en J qui n'arrivait déjà plus à marcher droit dans le jetbridge et dont on entendait taper les bouteilles d'alcool dans leur sac DutyFree : ça commence à faire beaucoup…
Une fois les plateaux débarrassés, la cabine passe rapidement en mode nuit. Fidèle à mon habitude de ne pas pouvoir dormir en avion, je profite des paysages extérieurs avec ici Kuwait City.
Puis l'immensité de Bagdad.
Le vol se poursuit sans encombre et après 5h de trajet, au niveau de Budapest, la cabine est légèrement rallumée pour le service du petit déjeuner. Soit environ 1h30 avant l'arrivée.
On sent l'activation au galley pour préparer le service et une demi-heure s'écoule encore avant que mon plateau ne soit servi devant moi.
Les fameux couverts en bois sont de la partie évidemment.
Le contenu est plutôt complet avec une salade de fruits, beurre confiture pain, un croissant et en plat chaud au choix : crêpes pommes cannelle avec coulis d'abricot ou alors œufs brouillés, patates au fromage et épinards sautés.
Dans l'ensemble c'est bon et copieux pour un petit-déjeuner : rien à dire sur ce point. Le tout évidemment accompagné de boissons chaudes (thé, café ou chocolat).
Une fois le petit-déjeuner débarrassé, il est déjà l'heure pour l'équipage de préparer la cabine pour l'atterrissage, non sans devoir au préalable aidé notre ami éméché qui voudrait bien décuver en paix sans avoir à attacher sa ceinture…
Difficile de prendre des photos à l'extérieur de nuit, heureusement il reste la caméra pour observer l'atterrissage (et encore…)
Une fois au sol, la buée prend rapidement possession des hublots rendant toute prise de vue impossible
Le débarquement se passe dans la calme et de façon ordonnée. Notre "ami" sera toujours attaché à son siège, endormi lorsque je quitte l'avion.
2 passerelles sont connectées à l'appareil pour accélérer le débarquement.
A cette heure très matinale, il n'y a pas foule sur le départ. La plupart des commerces encore sont fermés.
Il ne me reste plus qu'à rejoindre la zone de transit pour tenter d'accéder au lounge du YotelAir, histoire de prendre un café avant de sortir récupérer la valise, mais je vous réserve ça pour le FR suivant !
Merci à toutes et à tous de m'avoir lu !
Un bon vol red-eye sur AirFrance, du classique à tous les niveaux : cabine Best que l'on connait bien par ici, un équipage pro mais assez discret et un contenu varié côté IFE. Le catering est toujours au niveau en éco sur ce vol de nuit où l'on cherche rapidement à dormir après le départ. Dommage pour le WiFi INOP.
DXB : transfert assez long entre le T2 et le T1 et arrivée en plein rush, c'est un peu moins agréable qu'au petit matin ou en pleine journée.
Lounge : difficile de trouver une place, mais au-moins l'accès était possible ici. Très bonne restauration comme toujours dans ce salon.
Je vous dis à très vite pour la suite et fin de ce très long routing !
8 Commentaires
Les alcoolos en vol, c'est toujours difficile à gérer et encore, celui là n'était pas un gros malin. Entre ceux qui sont chargés comme des missiles avant l'embarquement mais qui n'ont pas les chaussures à bascule (donc pas facile à repérer), ceux qui ont attaqué en binge drinking et pour lesquels les effets de l'alcool ne se font pas encore ressentir ... je plains vraiment les PNC. J'ai une voisin qui est PNC AF et ce qu'elle déteste par dessus tout, ce sont les destinations "all Inclusive" au retour : des bennes à viandes saoules.
Merci pour ce partage.
Les passagers alcoolisés sont ma hantise. Je ne comprends pas que le compagnies soient si peu sévères avec ce genre de passagers, une interdiction de vol de quelques années et une amende leur feraient du bien. Heureusement l'équipage a réussi à calmer la situation de manière ferme.
Pour ce vol de nuit je vois que le service a été judicieusement adapté avec le sac servi en première prestation et le plateau en petit déjeuner.
A bientôt
Je rejoins les deux avis précédents, ce genre de passager est également ma hantise et je trouve que les compagnies sont devenues trop laxistes à ce sujet. Et c'est un vrai problème.
La première prestation est simple avec le sac bon appétit mais à cette heure ci c'est presque la meilleure solution. Le pdj lui fait envie, rien à redire.
Merci et à bientôt !
Difficile d’avoir une place dans un salon à DXB ??
Prestation à bord qui est à mon goût.
Je ne supporte plus les passagers alcooliques, une véritable plaie.
À bientôt
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