Bonjour à tous,
Poursuite et début de la fin du routing d'été avec le commencement du retour vers le Vieux Continent. Après environ deux semaines sur le sol australien, il est malheureusement (déjà) temps de quitter le Pays-continent pour revenir en Europe.
Pour rappel, ces billets ont été achetés via Air France au départ du Luxembourg. Si les tronçons aller faisaient escale à Shanghai en profitant de la présence de China Eastern au sein de Skyteam (l'occasion de tester par ailleurs leur A350 !), le retour lui se fera grâce au bénéfice des accords de partages de code entre Air France et Qantas, via Singapour. Lorsqu'on est fidélisé à un programme aérien, les occasions de voler "ailleurs" tendent à se faire rare et quand on peut joindre l'utile à l'agréable, autant ne pas se gêner ! ;o)
Je remets les tronçons jusqu'ici reportés et dévoilés, pour les esprits étourdis qui les auraient oubliés :
Enchainement de vols
- 1
- 2LG8019 - Economique - Luxembourg - Paris - Bombardier Dash 8 Q400
- 3
- 4
- 5
- 6
- 7
- 8
- 9QF81 - Economique - Sydney - Singapour - Airbus A330-300
Arrivée à SYD
Une fois n'est pas coutume, et alors que lors de nos passages précédents nous avions opté à chaque fois pour le train, c'est en Uber que nous ferons le trajet jusque l'aéroport ce matin, notre hôtel n'étant pas à proximité immédiate d'une station de métro.
Les accès à l'aéroport semblent être saturés ce matin (et je suppose que ce n'est pas un cas ponctuel), si bien qu'une zone de dépose pour les taxis a été aménagée dans le parking couvert attenant à l'aérogare. C'est ici que nous serons donc déposés par notre Uber.

La signalétique pour rejoindre le terminal est particulièrement claire, pourtant, cela n'empêche pas l'aéroport d'avoir déployé nombre d'employés pour guider les passagers : littéralement à chaque changement nécessaire de direction (y compris un petit "coude" dans le cheminement piéton), un agent est placé pour vous aiguiller, avec le sourire et en vous souhaitant un bon voyage.
Top pour l'expérience client ! J'espère juste qu'ils n'étaient pas en train de se réjouir de notre départ… ;o)

Quelques minutes de marche auront suffi pour se retrouver devant le tableau des départs, où notre vol est affiché à l'enregistrement.

Dépose bagage
Direction les comptoirs de la Qantas, où il y a pas mal de monde en ce lundi matin.

Nous éditerons nos cartes d'embarquement en version papier sur une borne automatiquement, ce qui nous permettra ensuite d'accéder à une zone de dépose bagage automatique en libre-service. Le tout se fera rapidement et sans difficulté.

Juste le temps de passer devant ces représentants de l'équipe nationale, d'un sport que je pense ne pas être le rugby au vu de leur carrure ! (A moins que ce ne soit du staff technique.)
Nous croiserons en effet plus tard dans notre cheminement des représentants de l'équipe de rugby des Samoa, et disons que le rapport taille/poids n'était pas tout à fait le même.

Moins de dix minutes auront été nécessaires de l'entrée dans le terminal jusqu'à la dépose de nos bagages. Un process particulièrement fluide et c'est muni de nos 3 BP direction Luxembourg que nous pouvons nous diriger côté piste. La suite du routing ainsi dévoilée ne laissait de toute façon plus trop de doute.
A noter au sujet du choix des sièges en avance : étonnamment, et alors même que le routing intègre des vols AF, c'est sur le vol Qantas qu'il aura été le plus facile de sélectionner un siège dès la réservation (et bien entendu, gratuitement)…

Passage côté piste
Direction le passage du contrôle aux frontières et du PIF, mais avant cela, passage devant l'emblématique panneau "SYD" de l'aéroport, où de nombreux voyageurs s'immortalisent une dernière fois sur le sol australien.

Le PIF est passé en une grosse dizaine de minutes.

Côté piste, les grandes baies vitrées laissent quelques opportunités intéressantes de prises de vue. Les compagnies du Moyen-Orient sont bien évidemment représentées aussi dans cette partie du monde !

Le hall où sont regroupés la plupart des commerces est décoré de toute une série de drapeaux.

Mais bien évidemment, après cela… direction le Skyteam lounge ! Nous volons certes sur un vol Qantas (mais sous partage de code AF), mais nous serons en correspondance le même jour sur un vol opéré par Air France, ce qui doit nous donner l'accès au salon.

Sauf que… non ! L'agent refusera inlassablement de nous laisser entrer, puisque nous voyageons sur un vol Qantas. J'ai beau lui montrer ce qui figure sur le site de Skyteam, elle nous dira que nous comprenons mal les règles, et que ce qui est valable quelque part dans le monde ne l'est peut-être pas ici ("different parts of the world, different rules") : oui, sauf que ce n'est pas le principe d'une alliance. ;o)

Après vérification sur le site internet d'Air France (il faut chercher l'info), il s'avérerait que nous aurions en fait pu avoir l'accès au lounge Qantas (chose que nous n'avons pas tentée). Il n'est toutefois pas acceptable que nous ayons été refoulé du salon Skyteam, et a minima l'hôtesse aurait pu nous rediriger vers le lounge Qantas si les accords de partage de code exigeaient de déroger aux règles de l'alliance…
Tant pis, nous profiterons du temps restant pour déguster un dernier café australien devant les avions. Ici Vietnam Airlines venue en 787.

Et un local qui nous rappelle que nous ne voyagerons pas sur notre alliance de prédilection… ;o)

Embarquement et découverte de la cabine
L'embarquement débute avec 5 minutes de retard sur l'heure théorique.

Notre avion n'était pas le précédent, mais un en livrée plus sobre nommé "Port Lincoln". Il s'agit du VH-QPE, un A330-300 livré neuf à Qantas un peu plus de quinze ans auparavant.

Pas d'embarquement prioritaire pour les passagers à statut d'Air France, mais nous ne sommes pas contraints et nous partirons en même temps que tout le monde de toutes les manières !

L'embarquement s'effectue par une passerelle aveugle. On aperçoit comme un clin d’œil la dérive d'un A350 China Eastern, similaire à celui qui nous avait amené sur le sol australien deux semaines plus tôt…

Nous rejoignons nos sièges sur un duo à la rangée 51. Les numéros de siège sont clairement indiqués sur les IFE, qui fonctionnent dès l'embarquement. La configuration, classique sur un A330, est en 2-4-2.

Pas d'erreur, je suis assis en 51A, et nous allons bien à Singapour !

C'est à ce moment, et alors qu'il est 10h10 (notre heure de départ théorique) que le commandant de bord prend la parole pour nous annoncer que l'embarquement est terminé, mais que l'aéroport et son espace aérien étant saturé, nous devons attendre pour partir. Il prévoit à ce stade jusqu'à une heure de retard sur l'heure de départ, mais nous annonce faire son maximum pour raccourcir cette durée.

Ce qui me laissera bien suffisamment de temps pour vous présenter le pas à bord ! Pas exceptionnel, mais pas non plus trop gênant (en retirant le casque on gagne encore un peu de place). A noter les quelques rangements ça et là sur le siège, notamment sous l'IFE, qui permettent de ranger ailleurs qu'au niveau des genoux quelques objets pas trop volumineux.

L'équipage met également à profit l'attente en distribuant ces menus aux couleurs de lavande. Vous noterez en sus l'élégant oreiller parmi l'un des plus qualitatifs qu'il m'a été l'occasion de tester en classe économique.

Le menu annonce un déjeuner, des fruits à mi-vol et un snack avant l'arrivée. Comme ça, ça fait un peu short pour un vol de plus de 8h.

La liste des boissons met à l'honneur la production australienne… mais pas que.

Il est 10h40, et non seulement nous ne sommes toujours pas partis (après une demie-heure d'attente), mais en plus nous avons un nouveau voisin, toujours aux couleurs locales.

C'est le départ, enfin !
C'est finalement avec 45 minutes de retard que nous pouvons repousser ! Avec une dernière vue sur l'A350 MU.

Dernière vue sur le CBD avant le décollage. Beau temps annoncé !

Le décollage plein Est vers la mer puis le virage à 180° pour revenir en direction de l'ouest sont l'opportunité de magnifiques prises de vue sur les côtes australiennes, dont nous avons pu encore profiter la veille, à l'occasion du Festival of the Winds de Bondi Beach.



Puis rapidement, les paysages changent au profit des déserts du centre australien. Contrairement à ce que l'on pourrait penser, la diversité des paysages est impressionnante, même si c'est sans doute plus agréable et moins monotone en avion qu'en voiture ! :o)



1h40 après le décollage (12h50 heure de Sydney), le "plateau repas" est distribué à notre rangée. Le voici tel que déposé sur notre tablette, c'est assez… disons… original comme présentation pour un long vol international. On s'attendrait à un plateau plus classique.

Si l'on repositionne le tout correctement, voilà ce que ça donne. J'accompagnerai le tout d'un rhum australien servi en quantité généreuse, peut-être un peu trop pour moi…

Zoom sur le plat chaud. Chichen cashew satay with prawn nasi goreng. De mémoire c'était bon.

Les terres australiennes défilent et offrent des panoramas toujours impressionnants.

Vous trouviez qu'il manquait un dessert ? Cinq minutes après la distribution du "plateau", une glace fruit de la passion / noix de coco est distribuée, conformément aux prescriptions du menu. Elle était suffisamment congelée pour pouvoir patienter tranquillement jusqu'à la fin de la dégustation du repas.

Le tout est rapidement englouti en à peine une quinzaine de minutes. Il est environ 13h heure de Sydney et nous avons presque décollé depuis 2h à ce moment du vol.

Le vol se déroule ensuite sans histoire, entre films, musiques et petites siestes s'agissant d'un long vol de jour ; je regarderai notamment le film La Mule sur l'IFE plutôt qualitatif à la sélection variée.
A 18h10 heure de Sydney, soit environ 1h10 avant l'atterrissage, le snack est distribué. J'opterai pour la tarte potiron/feta pour rester dans la plus pure tradition australienne. Le tout accompagné d'un café peu mémorable par rapport aux standards australiens.

La tarte sortie de son carton. Le tout est heureusement réchauffé.

La portion est certes petite pour une deuxième prestation d'un vol de plus de 8h (les tablettes sont vraisemblablement rendues volontairement plus étroites pour créer une illusion d'optique avantageuse au catering de la compagnie), néanmoins en jetant un coup d’œil aux informations nutritives, on sent que le tout est quand même assez étouffe chrétien.
Comme souvent en Australie, le pourcentage d'ingrédients australiens est fièrement indiqué, bien que la mention d'un "au moins 80%" laisse supposer que la société productrice a quelques doutes sur la provenance des ingrédients qu'elle utilise.

Approche et arrivée sur Singapour
Nous approchons de la Cité-État et il est temps d'immortaliser le plan de vol du jour.

Dehors, le temps est bien maussade ; il me semble d'ailleurs que la région était à cette époque frappée par un pic de pollution.

La brume ne se dissipe que très tardivement dans la descente.

Dernières secondes de vol, et survol de cette partie de Changi en pleine extension ! Encore et toujours !

Touché tout en douceur…

Nous rejoignons tranquillement notre point de stationnement, en passant devant notamment l'un des récents 787-1000 de SQ.


Arrivée en porte à 16h30 pile heure locale. Soit avec 20 minutes d'avance malgré le retard important au départ grâce aux conditions météorologiques favorables.

La passerelle ne permet qu'une modeste vue de notre appareil, mais une plus importante de la baleine britannique à qui nous faisons office de voisin (et réciproquement).

Nous avons près de 6h à patienter avant notre prochain vol pour Paris, que je vous laisserai découvrir au prochain épisode…

Merci pour le partage !
Généralement je suis assez fan du produit QF mais sur ce vol je le trouve clairement insuffisant au niveau du catering.
A bientôt !
Les fins de matinée à SYD sont toujours très chargées. Si c'est le bouchon sur le tarmac, ce n'est pas le cas pour la PIAF.
Je constate que QF prend très au sérieux le problème de la ligne de ses passagers, pas d'entrée et barquette très peu fournie.
Mais je trouve l'absence de plateau très original. Très bien vu la taille de la table pour donner l'illusion que la prestation est riche.
Je confirme que les tourtes (ou pie en Australie) sont très bourratifs. Idéal pour le quatre heures
Merci pour le FR
Merci pour ce FR.
c'est assez… disons… original => la focaccia est pas mal et la glace aurait été très à mon goût.
La tartelette est plus original qu’un petit sandwich, quid des fruits qui étaient prévu à mi vol ?
Je n’ai pas les mêmes attentes en terme de quantité du catering, et pour moi l’offre est plutôt bien.
Est-ce qu’il y avait des snacks à disposition au galley ?
Merci pour ce fr.
Une belle cabine pas trop dense, dommage pour le pas.
Catering assez moyen.
Très belles vues aériennes des paysages australiens.
A bientôt.
Merci pour ce FR
De belles photos en vol
Je n'avais pas vu initialement le barquette sur le 1er plateau, j'ai pris peur ! On notera tout de même le manque d'une entrée sur le 1er service.
La "pie" du 2ème service a du être bourrative, de quoi tenir jusqu'à l'arrivée,
A bientôt
Merci de ce partage. Le voyage commence mal avec le refus d'entrée ( non justifié) au salon ! Pour le reste Qantas est une compagnie de qualité meme si la présentation en vrac du catering et ses faibles quantités auraient besoin d'être améliorés surtout pour un vol de plus de 8 heures. Le menu présente mieux que le repas lui meme !
Bonjour.
Je profite de ce commentaire pour redire à toute la communauté flight report qu’il y a un des leurs à Sydney, ravi de partager une bière (ou toute autre boisson) à l’occasion de vos passages.
Je vous trouve un peu sévère avec le catering Qantas: ce n’est certes pas La Tour d’Argent, mais comme vous le signalez, vous avez accès à 3 choix de plats chauds. Quelle compagnie “ classique” vous offre le même choix en Europe?
De plus, le vol étiqueté 8h+ est un un des vols internationaux les plus courts depuis l’Australie, si on excepte les “régionaux” (NZ, Fidji, Nouméa,...).
Croyez-moi, après quelques années ici, un vol vers SIN est tout sauf un long courrier...
Merci pour ce report.
J’ai oublié d’ajouter que, si vous aviez eu un contact « humain » lors de l’enregistrement, il vous aurait été précisé de vous rendre u Qantas lounge.
Personnellement, je redoute toujours ces code-share hits alliance, qui finissent par vous priver des avantages de votre statut, d’une façon ou d’une autre.